Aimer son corps après l’accouchement : les mamans témoignent

Aimer son corps après l’accouchement est souvent difficile, si bien que la plupart n’arrivent plus à se regarder dans le miroir. Le corps change et l’estime de soi peut être aussi affectée. Aujourd’hui, j’ai décidé de partager quelques témoignages sur le sujet, de mamans inspirantes de mon entourage. Elles ont accepté de se confier à moi et de témoigner du fait qu’aimer son corps après l’accouchement, l’acceptation de soi, surtout après la grossesse, est un processus qui nécessite beaucoup de temps, assez de soutien et surtout une volonté personnelle.

Une des raisons de mon aventure intime de bloguer en tant que maman, à lire aussi dans la rubrique partage d’expériences.

Témoignage 1 : Marie-Lyne, 32 ans, maman de deux enfants

« Après la naissance de mon deuxième enfant, j’ai eu beaucoup de mal à accepter mon nouveau corps. D’abord, les vergetures, puis la cicatrice de la césarienne, enfin, la prise de poids ont altéré mon estime de soi. Psychologiquement, je ne m’y attendais pas. j’étais devenue une autre personne physiquement et je ne l’appréciais pas. Mon mari a toujours manifesté un soutien constant et des paroles encourageantes à mon égard. Il savait que je n’étais pas bien. La franche communication m’a aidé à adopter une vision plus positive de mon propre corps. Avec le temps, j’ai commencé à voir ces marques comme des signes de vie et de force. Aujourd’hui, je porte mes vergetures comme des tatouages de la maternité, des preuves de ce que mon corps a accompli d’incroyable. DONNER LA VIE. »

Témoignage 2 : Sophie, 29 ans, maman d’un enfant

« La grossesse et l’accouchement ont changé ma perception de la beauté de manière profonde. Au début, j’étais assez impatiente de retrouver ce corps si ferme. Avec le temps, j’ai compris que beaucoup de choses ne seront plus comme avant. Je me suis alors donnée du temps pour m’habituer à ces changements. J’ai alors adopté une perspective bienveillante envers moi-même. J’ai dû apprendre à être patiente avec moi-même et à valoriser mon corps pour sa résilience. Pour y arriver, j’ai rejoint un groupe de soutien de nouvelles mamans, où nous partageons nos expériences et nos défis. Cela m’a aidée à comprendre que je ne suis pas seule dans ce parcours. »

Témoignage 4 : Amélie, 27 ans, maman d’un enfant

« Accepter mon corps après l’accouchement fut un parcours semé d’embûches. La pression sociale et les images idéalisées des corps post-partum sur les réseaux sociaux m’ont beaucoup affecté et continuent de m’affecter. J’ai décidé de partager mes inquiétudes avec un groupe de jeunes mamans pour mieux les appréhender et gérer mes émotions. Grâce à ce soutien, je commence à changer ma vision et à célébrer mon corps pour ce qu’il est : un véhicule de vie. J’ai aussi trouvé du réconfort auprès de ma sœur qui a vécu la même expérience et qui m’aide énormément. Ma beauté post-partum, c’est celle de la sérénité et de la gratitude. »

Je discutais avec une maman, connue grâce au CJM et elle me disait que depuis deux ans, elle n’arrivait plus à se regarder dans le miroir.

Cet article insiste sur le fait que les blessures restent toujours présentes malgré les enfants qui grandissent. Une femme brisée de l’intérieur ne pourra pas donner à ses enfants et à son entourage le meilleur d’elle-même. La question fatidique est : que faut-il faire pour y pallier ? Que faut-il faire pour ne pas laisser plus de femmes sombrer dans ce cercle si vicieux ?

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